Longtemps pointé du doigt comme étant le responsable de maux tels que l’obésité ou les maladies cardio-vasculaires, le gras connaît un retour en grâce chez les spécialistes de la santé, au détriment du sucre qui lui n’est plus en odeur de sainteté. On pourrait donc manger gras ? Oui, mais pas n’ importe comment…
Bon gras / mauvais gras
Il y aurait en fait deux types de gras : le bon gras et le mauvais gras, autrement dit les graisses insaturées et les graisses saturées. Les deuxièmes se trouvant principalement dans la viande, les produits laitiers et les produits transformés, ceuxci sont à consommer avec modération. Les huiles végétales, en revanche, si elles sont extraites à froid et donc non raffinées, contiennent des graisses insaturées et, notamment, des omégas 3. C’est le cas également des poissons gras…
Omégas
Les omégas 3 ne sont pas meilleurs que les autres omégas, mais l’alimentation moyenne d’un occidental n’en contient que très peu. C’est pour cette raison qu’il faut privilégier autant que faire se peut des apports en omégas 3. On en trouve par exemple dans l’huile de colza, l’huile de lin, l’huile de chanvre et l’huile de cameline. Ces huiles, mélangées à de l’huile d’olive, constituent une base très saine pour faire une vinaigrette. Pour la cuisson, il vaut mieux privilégier l’huile de coco et l’huile de palme, cette dernière ayant injustement mauvaise réputation sur le plan de la santé. Avec tout ça, 30 gr. quotidiens d’oléagineux (noisettes, noix et noix de cajou, amandes, etc.), et vos apports en bon gras sont assurés !
L’ennemi public n° 1
Ce sont les apports en sucre pour lesquels il faut être particulièrement vigilants ; celui-ci est très mal stocké par l’organisme, qui le transforme… en graisse ! On se méfiera ainsi des produits dits « allégés », qui contiennent en fait un fort pourcentage d’amidon, et donc de sucre. Plus généralement, tous les produits transformés sont à abandonner : ils contiennent souvent du sucre ou de mauvaises graisses. Bien manger, cela commence donc par se faire à manger soi-même, sans chercher forcément à éliminer le gras à tout prix, mais en évitant le sucre ajouté, nouvel ennemi numéro 1 des nutritionnistes et professionnels de la santé… Chefs, cheffes, à vos fourneaux !