

Aujourd’hui, le Mag navigue vers les flots du lac de Gaube, un site splendide où l’on aime venir et revenir. Et revenir encore.
Voici une balade parfaite pour contempler les cinquante nuances d’orangés de la saison automnale. En même temps, nous diriez-vous, quelle balade n’est pas parfaite, dans nos chères Pyrénées ? Très bonne question.
Allez ! Direction Cauterets. On se gare sur le parking du pont d’Espagne, et on démarre gaiement sur les sentiers. Il fait beau, mais il fait froid, et une question existentielle nous vient à l’esprit : pourquoi, lorsque les températures baissent, le bout de notre nez devient tout froid ? Selon Internet, c’est parce que le corps réserve sa chaleur aux organes vitaux ; ainsi, il réduit la circulation dans les extrémités comme le nez, les oreilles, les orteils. Nous voilà rassurés : notre nez ne risque pas de se congeler comme un glaçon ni de tomber comme une stalactite. Ouf.
Sur le sentier, de grandes dalles en cailloux forment un genre d’escalier naturel. C’est plutôt agréable, mais il faut faire gaffe, surtout en hiver, de ne pas glisser à cause du froid et de l’humidité. Autour de nous, la nature exhibe fièrement son nouveau manteau d’automne, magnifique comme d’hab’. On cherche nos potes les isards, mais ils ne sont pas là. Dommage : on voulait leur demander pourquoi il y a autant d’hélicoptères qui volent dans le ciel.
Au bout d’une heure et quart de marche, voici le lac. Qu’il est beau ! Le Vignemale, fièrement dressé au loin, se reflète sur les eaux parfaitement calmes, imprimant son image comme une photo inversée. On s’installe, on mange un peu, on se repose, on contemple le paysage, puis on taille le bout de gras avec un groupe de jeunes étudiants en art venus faire des croquis d’arbres, de papillons, de paysages… Très sympas, ces jeunes poètes ! Il faut dire qu’ici, ils sont gâtés : au fur et à mesure que les minutes défilent, la lumière change, renouvelant sans cesse le spectacle de la nature. Beautiful.
Nous sommes redescendus par la piste qui serpente le long du téléphérique, histoire de faire une boucle. Ce chemin est plus adapté à la descente : il est beaucoup plus doux pour nos genoux que les cailloux. Ah, voilà enfin les isards ! C’est pas trop tôt ! Ils nous expliquent que les hélicos sont là pour transporter du matos entre la vallée et les refuges de montagne, fermés durant l’hiver. Avant d’arriver au parking, on s’est bien sûr arrêtés pour contempler la magnifique cascade, et on est rentré gentiment à Tarbes. En tout : 3 heures avec la pause, et 270 m de dénivelé (niveau facile). Voilà une rando comme on les aime ; rendez-vous dans trois semaines pour la suite des aventures palpitantes du Mag sur les sentiers pyrénéens !
