Attention, évènement à Tarbes : le nouvel EP de MADAM sort en avant-première pour les Bigourdans à l’occasion d’un grand concert à La Gespe le samedi 12 mars ! Le Mag est allé à la rencontre d’Anaïs, batteuse et partie tarbaise du groupe, pour parler de cette date à venir et de l’actualité du trio.
On l’a bien senti : il se passe quelque chose autour de MADAM. Depuis quelques semaines, des nouveaux clips sortent régulièrement, une grosse tournée se prépare, on parle d’elles dans Rock & Folk, dans Rolling Stone France… et à présent dans Bigorre Mag, bien sûr ! Vous savez ce qu’on dit, lecteurs : il n’y a pas de fumée sans feu. Si l’on entend autant parler de ce groupe qui monte, c’est parce qu’il n’est pas commun d’assister à un tel déploiement d’énergie et de qualités musicales réunies.
MADAM, c’est ce que l’on appelle un power trio, une formation rock dans son plus simple appareil : guitare-chant, basse, batterie. Vu la puissance que dégagent leurs compos, l’appellation « power trio » n’est en rien usurpée : croyez-en la rédaction du Mag, ce groupe est un concentré de punch, d’énergie et de vitalité. Et si Gabbie, Marine et Anaïs se font autant remarquer, ce n’est pas parce qu’il est inhabituel de croiser des groupes de rock 100 % féminins : c’est parce qu’elles font de la très bonne musique. Mais au fait, de quel style de rock parle-t-on ? New-garage ? Post-math ? Glam- acid-surf-alternatif ? Neo-folk-death-core-synth-metal-free-blues-progressif ? MADAM ne s’embarrasse pas avec les étiquettes : « On est un groupe de rock, répond Anaïs, tout simplement ». Pour elles, ce qui compte, c’est le live : « On fait ça vraiment à fond, on donne absolument tout pour le concert, comme si c’était le dernier ».
Le 12 mars à Tarbes, MADAM assurera la première partie de Lofofora et le public pourra se procurer, une semaine avant sa sortie officielle, le nouvel EP sobrement intitulé II : « Ça parle d’émotions, d’émancipation, de vivre intensément en écrivant ses propres règles. Cet EP reflète notre énergie live : sur scène, on est pied au plancher du début à la fin ». Anaïs, pourquoi ce cadeau aux Bigourdans ? « Je suis de Tarbes, on y fait beaucoup de répet’ (à Ubik Studio, ndlr), on fait les accompagnements artistiques à La Gespe… On a envie de rencontrer les Tarbais ! ». Le Mag sera évidemment présent pour applaudir le trio. Amis amateurs de rock, venez les yeux fermés : vous ne serez pas déçus du voyage. Et si cet univers vous est étranger et que vous hésitez à y tremper vos tympans, faites l’essai : vous risqueriez fort d’être surpris. Comme nous raconte Anaïs : « Souvent, on nous dit “ J’aime pas le rock, mais vous j’aime bien ! ” (Rires) ». Rendez-vous le 12 !
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