La Féline : Un album hommage à Tarbes !

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VIGNETTE P12 270 La Feline

VIGNETTE P12 270 La Feline

La ville rose a eu Toulouse de Claude Nougaro, Sète a eu l’éternelle Supplique pour être enterré à la plage de Sète de Brassens, la cité phocéenne a eu Marseille, mon pays de Tino Rossi… Tarbes, quant à elle, ne saurait se contenter d’une seule chanson : La Féline sort un album entièrement dédié à la capitale de la Bigorre !

 

Agnès Gayraud, alias La Féline, est née à Tarbes. Elle y a passé son enfance et son adolescence et vit désormais à Lyon, où elle combine son métier de prof à l’École Nationale Supérieure des Beaux-Arts avec son activité artistique. L’album Tarbes parle de la ville qui l’a vue grandir.

Quels sont vos rapports avec Tarbes ?

J’y ai passé 17 ans, ma mère et mon père y vivent encore, j’y reviens régulièrement pour les voir. C’est là que j’ai vécu toutes les anecdotes que je raconte dans le disque. Cette ville est à la fois loin dans mon passé et vivante dans mon esprit puisque j’y suis très souvent pour visiter ma famille.

D’où vient la mélancolie qui se dégage de l’album ?

Ces chansons sont nées pendant le confinement. Je ne pouvais pas rentrer pour voir ma mère, et ça a créé un manque. J’en parle dans Tarbes (retourner à) : « Ça fait un moment que je ne suis pas retournée à Tarbes, C’est un peu loin de là où je vis désormais. (…) Quand j’y vais, je dors chez ma mère, J’essaie de passer voir mon père. Je pense aux Pyrénées, au Jardin Massey… ». Ce sont des paroles très simples, qui disent exactement ce que je ressentais sur le moment.

Dans l’album, vous portez parfois un regard sans complaisance sur la ville…

Il y a une dimension affective très forte dans ce projet, et je ne voulais surtout pas faire quelque chose de « faux » : par exemple, j’ai arpenté des milliers de fois la rue Brauhauban dans ma jeunesse ; aujourd’hui, trois magasins sur quatre sont fermés. Il y a eu une crise, et cet album est un portrait de la ville, je ne pouvais pas ne pas en parler. Je m’autorise la critique, je vais au bout de mon intuition.

Qui aime bien châtie bien, c’est ça ?

Exactement. Et j’assume mon point de vue, qui n’est d’ailleurs pas forcément partagé par tout le monde : par exemple, en entendant Ville Moyenne dans laquelle je chante « Tu n’étais pas si belle, Et ça n’a pas beaucoup changé », des personnes âgées m’ont dit : « Mais non, c’est l’inverse ! Tarbes était très moche, et elle est très jolie aujourd’hui ! (rires) ». Il y a beaucoup d’affection dans ce texte, ça reste une chanson d’amour avant tout ; d’ailleurs, le refrain est « Mais moi je t’aime comme tu es »

Merci, La Féline !

www.bio.site/lafeline

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