Marie-Léa Lauro, Nouvelle Miss Landes-Béarn

savate tarbes bigorre mag 3 1 e1561371231229
La Savate, l’esprit frappeur
juin 14, 2019
bearn mag 2cv 2
Le 2 CV du Béarn Dedeuche forever !
juin 21, 2019
Afficher tous
miss france bearn mag 1

miss france bearn mag 1

Elle a tout juste 20 ans, est née à Ho Chi Minh Ville (Vietnam) et est actuellement en préparation du concours d’hôtesse de l’air. Marie-Léa Lauro est la nouvelle Miss Landes-Béarn, et elle le mérite bien… Déjà de par son charme et sa beauté, mais l’on sait que ces deux éléments ne font pas tout dans une élection de Miss. Non, si Marie-Léa a remporté le concours, c’est probablement aussi parce qu’elle est d’une part extrêmement sympathique, et d’autre part très talentueuse. Travaillant actuellement dans la restauration, elle a ainsi été élue Meilleure Apprentie de France en 2015. Le Mag est allé lui poser quelques questions pour savoir comment elle vivait son nouveau statut…

Béarn Mag : Comment s’est déroulée votre inscription au concours de Miss Landes-Béarn ? Vous y êtes allée de votre propre chef ou vous avez été poussée par quelqu’un de votre entourage ? 

Marie-Léa Lauro :

Ma mère m’a beaucoup aidée. L’an dernier je m’étais déjà inscrite au concours de Miss Landes-Béarn, et je n’avais malheureusement pas eu la chance d’avoir été élue. Du coup, cette année, je m’y suis un peu prise au dernier moment. C’est ma mère qui m’a dit : « Marie-Léa, pourquoi tu ne le refais pas ? » Je me suis inscrite une semaine avant la date butoir. J’y suis vraiment allée au « feeling », j’ai appris les chorégraphies en deuxtrois jours ; et comme je connaissais déjà ce concours, je ne me suis pas mis autant de stress et de pression que l’an dernier.

Et vous avez finalement gagné le concours… 

Oui, et j’en ai été la première étonnée ! Dans la salle je n’avais que trois supporters que je connaissais, ma mère et deux de ses copines. Quand on a annoncé mon numéro, je suis restée bouche bée pendant bien quinze secondes, c’est les filles qui ont du venir me chercher pour me dire : « Marie-Léa, c’est toi qui a été élue ! ». 

Et depuis, vous avez réalisé que c’est à vous que sont revenus le diadème et l’écharpe de Miss Landes-Béarn ? 

Oui, ça y est, j’ai réalisé. En ce moment je fais beaucoup d’interviews, de déplacements, des dédicaces, des photos… C’est tout cela qui m’a aidé à me dire que j’ai vraiment remporté le concours.

Parlez-nous des coulisses de votre élection : on a l’image, de l’extérieur (image entretenue par certaines séries et certains films) d’un concours féroce entre les différentes jeunes filles qui s’y présentent. Ça ressemble vraiment à ça un concours de Miss ? 

Non, pas du tout, enfin en tout cas pas dans notre comité. L’ambiance était vraiment très bonne, l’organisation, l’accueil, tout a été mis en oeuvre pour que l’on se sente à l’aise et accompagnées. Les maquilleuses, les coiffeuses étaient super sympas, ainsi que les filles naturellement. L’an dernier je m’étais déjà fait deux-trois copines, notamment la Miss Aquitaine actuelle et l’ancienne première dauphine de Miss Landes-Béarn, cette année je suis devenue amie avec beaucoup de filles. On a vraiment vécu une journée merveilleuse, ça s’est très bien passé…

Vous habitez à Hossegor, vous devez sans doute connaître mieux les Landes que le Béarn. Qu’est-ce que cela vous fait de représenter à la fois ces deux territoires ? 

J’aime autant les Landes que le Béarn parce que mon père était très souvent à Pau, il y faisait du parachute. Donc je connais très bien le Béarn, j’y ai été très souvent. Et je suis très fière de représenter ces deux territoires à la fois : on a la chance d’y avoir la plage, la montagne, de superbes paysages, une culture riche et beaucoup de diversité. Ça représente beaucoup pour moi.

Qu’en est-il de la suite des événements ? Vous êtes prête pour le concours de Miss Aquitaine ? 

Pour le moment, je n’y pense pas trop, je suis une fille qui vit beaucoup au jour le jour, et je profite à fond de cette expérience. C’est vraiment une chance pour moi de vivre ça, je ne pense pas que j’aurais l’opportunité de le faire une deuxième fois. Mais pourquoi pas Miss Aquitaine ? On a eu deux Miss Landes-Béarn qui l’ont été ces deux dernières années, et qui se sont retrouvées ensuite dans le top des Miss France, Cassandra Jullia qui a été élue cinquième dauphine et Carla Bonesso qui a atteint le top 12. Ça serait super de pouvoir suivre le même parcours qu’elles.

Dernière question : les Miss France se mobilisent généralement pour une grande oeuvre humanitaire ou sociale avant ou après leur élection. Y a t-il déjà une cause qui vous tient à coeur ? 

Oui. Depuis toute petite je fais partie d’une association qui s’appelle les Enfants du Mékong, et qui met tout en oeuvre pour que les enfants de plusieurs pays d’Asie puissent accéder à des études et à une bonne éducation. L’association, notamment, les aide financièrement et construit de nouvelles écoles. C’est une cause qui me tient particulièrement à coeur : j’ai été adoptée et j’ai eu la chance d’avoir fait des études en France, d’être très bien encadrée, mais je sais que tous les enfants du monde n’ont pas forcément cette opportunité-là. Je me rend bien compte que je ne pourrai pas faire de miracles, mais si mon élection pouvait participer à faire en sorte que des enfants puissent aller à l’école, j’en serai extrêmement heureuse…

Texte : Joseph C.Lacour