Le monde sans pitié de l’immobilier ressemble à s’y méprendre à un combat de boxe : à ma gauche, l’acquéreur ; à ma droite, le propriétaire. Et pour arbitrer ce match qui promet d’être épique, merci d’accueillir l’agent immobilier !
Le gong retentit. Voici la reprise du marché immo. Dans un coin du ring, les proprios sont bien décidés à vendre ; dans l’autre, les acquéreurs comptent acheter au meilleur prix. Tous n’attendent qu’un signal de l’arbitre pour engager les hostilités. Ready ? Round 1 : fight !
Vous cherchez à acheter un bien ? Ne faites pas l’erreur de vous passer d’un bon agent immobilier. Sans l’accompagnement d’un pro, vous prenez le risque de tomber sur des vices cachés, de faire une mauvaise négociation, d’acheter à un prix mal évalué, voire de vous faire purement et simplement arnaquer. Un agent immo vous protège des erreurs techniques, vous met à l’abri des mauvaises surprises, prend en charge toutes les démarches administratives, et vous fait économiser de l’énergie et un temps précieux. S’engager dans une vente immobilière sans agent, c’est comme s’aventurer dans la jungle en tongs, sans carte et sans boussole : ça ne se fait pas.
Côté propriétaire, la première chose à faire consiste à se mettre au prix du marché : pas question de risquer un avertissement de l’arbitre à cause d’une surévaluation ! Un conseil : pendant les visites, laissez faire l’agent immo. Il connaît son job. Les acheteurs ont besoin de se sentir à l’aise. Si vous êtes dans leurs pattes et que vous êtes nerveux à l’idée de vendre rapidement, vous allez leur transmettre votre stress, et ça sera contre-productif. Sortez faire un tour, allez chercher votre Bigorre Mag chez l’épicier du coin, faites ce que vous voulez, mais ne restez pas sur place à piétiner. Merci.
Dans cette bataille, l’agent immobilier joue le rôle de l’arbitre : il temporise, conseille, et accompagne chacun des protagonistes. Sa mission est loin d’être de tout repos : il doit expliquer au vendeur qu’un petit appartement ne se vend pas au prix d’un palace, puis expliquer aux acheteurs qu’il est impossible d’acheter un manoir de grand standing au prix d’une cabane en tôle. L’agent doit jongler entre les fausses promesses, les petits coups en douce, les exigences, les assauts de la concurrence… C’est dur, certes, mais le jeu en vaut la chandelle : une fois que la vente est conclue, l’acheteur est ravi, le vendeur est content, on se serre la main, et tout est bien qui finit bien. Résultat du combat ? Tout le monde a gagné !