Signal du Bassia : Belvédère d’avant-garde !

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Ascension « classique » du piémont haut-pyrénéen, « promenade de santé » qu’on se voit bien entreprendre régulièrement, le dimanche matin, pour « faire chauffer la mécanique », le Signal de Bassia c’est l’assurance d’une vue panoramique à couper le souffle, côté massif et côté plaine…

S’il existe plus d’un itinéraire pour se hisser au sommet du Bassia de Hèches, mieux connu sous le nom de Signal de Bassia, on a assurément choisi le plus couru, au départ du Col de Beyrède, côté Campan. L’occasion, avant d’atteindre les estives, de profiter du spectacle de la forêt des alentours de Payolle, qui, à l’automne, évoque plus que jamais les paysages canadiens, dans d’extraordinaires tonalités de rouges, d’oranges, de bruns et de verts…

La promesse du paysage

Et en matière de paysages, le Signal de Bassia remplit toutes ses promesses : en contrebas, les sapins, massifs et vigoureux, sont rois. Depuis le sommet, ce sont les pics qui le sont, à commencer par celui du Midi, tout proche, qu’on ne voit probablement nulle part ailleurs aussi bien. On traversera quelques estives, un peu pierreuses à l’approche des hauteurs, saluant au passage les chevaux de traits paissant là, rendus à la vie sauvage… Et il sera temps d’attaquer la montée.

Déclivité

On a dit « promenade de santé » : cela ne signifie pas pour autant que le parcours ne nécessitera pas d’effort ni de sueur. Depuis le Col de Beyrède, l’ascension vers le Bassia de Hèches est courte, mais tout de même assez abrupte. Rien de terrible pour qui a l’habitude de marcher en montagne, mais il y a quelque 500 m de dénivelé à avaler, sur une montée d’environ une heure et demi de temps. Bref, avant que d’atteindre l’altitude culminante de 1921 m, laquelle est celle du sommet : ça grimpe. On vous rassure, le chemin n’est pas « technique » pour un sou, mais si l’on est accompagné d’enfants et d’adolescents un peu rechigneux (rassurez-vous, il n’y a pas que les vôtres : tous les ados sont comme ça !), on prendra ses précautions, et l’on amènera avec soi un goûter substantiel. L’eau, les bonnes chaussures et, en cette saison, les vêtements chauds : ce n’est naturellement pas optionnel.

Récompense

Arrivé au sommet, on se trouvera récompensé par le panorama incroyable qu’on peut observer, les jours clairs, depuis le Signal. Vers le sud, on se repaîtra de l’incroyable ligne des cimes qui se découpe sur le ciel. Vers le nord, on aura une vue d’ensemble parfaite sur les plaines des Hautes-Pyrénées et des départements limitrophes. On profitera du joli coup d’œil dont on disposera sur le Casque du Lheris, sur l’Aneto au loin, sur le Pic Long et les Quatre Termes (entre autres), ainsi que, comme déjà mentionné, sur le Pic du Midi, en parfaite majesté. Une vue pareille pour conclure une montée d’à peine plus d’une heure : on aurait presque le sentiment coupable de ne pas la mériter. Mais qu’importe, on en profite. Après tout, si le piémont permet, lui aussi, de s’en mettre « plein les mirettes », on ne va pas non plus s’en plaindre… Non ?